Vallée de la Charente

  • La Charente

    Colonne vertébrale et fleuron de notre département, la Charente offre un potentiel halieutique de tout premier ordre.

    Long de 381 km, le fleuve prend sa source à Chéronnac en Haute-Vienne. Il traverse les départements de la Charente, une partie du sud de la Vienne, la Charente à nouveau puis la Charente-Maritime sur 93 km où il se jette dans l'océan Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras. La Charente est l’épine dorsale d’un bassin hydrographique de 10 550 km2 comportant 6 650 km de cours d’eau soutenus par les apports de 22 affluents. Son bassin versant, relativement plat, se situe majoritairement sur des terrains calcaires. Sa vallée compte de nombreuses espèces remarquables, aussi la quasi-totalité du cours du fleuve et de ses affluents sont classés en zones Natura 2000. La Charente est un axe de navigation de plaisance d’Angoulême à Rochefort.   

    • Le fleuve entre en Charente-Maritime au lieu-dit Le Port-du-Lys, sur la commune de Salignac-sur-Charente en rive gauche. Large de 50 à 60 m pour une profondeur variant de 4 à 7 m, il déroule ses méandres sur des fonds alluvionnaires et coule dans une plaine alluviale parsemée de prairies inondables dénommées localement « prées ». Sa pente est très faible. D’amont en aval, il arrose 35 communes dont 3 villes principales : Saintes, Tonnay-Charente et Rochefort. Il traverse de nombreux villages de caractère dont la plupart sont d’excellents coins de pêche tels que Dompierre-sur-Charente, Chaniers, Bussac-sur-Charente, Saint-Vaize, Taillebourg et Saint-Savinien en rive droite, ainsi que Brives-sur-Charente, Rouffiac, Saint-Sever-de-Saintonge, Les Gonds, Port-d'Envaux, Crazannes et Le Mung en rive gauche. Le fleuve est doté de 4 ouvrages : le Barrage et l’Ecluse de La Baine à Chaniers en amont, ainsi que le Barrage et le clapet/seuil fixe de Saint-Savinien en aval.
    • Classée en 2 ème catégorie piscicole, la Charente offre un linéaire pêchable de 66,5 km en eau douce jusqu’à sa confluence avec la Boutonne au lieu-dit Carillon, sur la commune de Cabariot. Ce site marque également la limite de salure des eaux du fleuve. En aval de ce confluent, la pratique de la pêche sur la Charente est soumise à la réglementation maritime. L'effet de la marée se ressent jusqu'à Saintes voire jusqu’au Barrage de La Baine lorsque le coefficient dépasse 70. Il bloque partiellement l'écoulement et contribue à accentuer les inondations lors des crues hivernales. Le pont suspendu de Tonnay-Charente, près de Rochefort, délimite le Domaine Public Fluvial et le Domaine Public Maritime. L’estuaire commence en aval de Rochefort où le fleuve s’élargit rapidement et dessine deux profonds méandres avant de rejoindre le Pertuis d’Antioche face à l’ïle d’Oléron.
    • Accessible grâce aux nombreux chemins qui longent ses berges et ses 9 rampes de mise à l’eau dont celle du lieu-dit Courbiac à Saintes construite en 2015 près du camping municipal, la Charente offre de vastes possibilités de pêche du bord ou embarqué. Son peuplement piscicole varié permet de pratiquer la plupart des techniques de pêche dans de bonnes conditions.
    • Haut-lieu de pêche au coup et théâtre de nombreux concours, elle abrite un large cortège de cyprinidés qui fait le bonheur des pêcheurs à la grande canne ou au feeder : Ablettes, Gardons, Rotengles, Brèmes communes et bordelières, Tanches, Chevesnes et Carassins remplissent les bourriches.
    • Très prisée des Carpistes, elle propose 9 parcours autorisés à la pêche de la Carpe de nuit d’un linéaire total cumulé de 19 km. La moyenne des prises se situe entre 8 et 12 kg mais les gros poissons de 15 à 25 kg sont assez courants, le record actuel étant établi à 32 kg.
    • Elle est un « hot spot » pour la pêche des carnassiers, notamment du Silure. Brochets, Sandres et Perches de belles tailles y sont omniprésents. Le Silure, dont la présence sur le fleuve est plus récente, voit sa population se développer très rapidement. Les captures d’individus de grande taille avoisinant voire dépassant 2 m pour 40 à 50 kg sont de plus en plus fréquentes. En revanche, les populations de Black-Bass sont plus localisées. Ce poisson se cantonne essentiellement sur les berges peu profondes et très riches en plantes aquatiques. Vous devrez le traquer dans les massifs de nénuphars jaunes, de cératophylles ou de myriophylles. Il est notamment présent sur le site du Moulin de La Baine à Chaniers et sur le Chenal de la Prairie de la Palue à Saintes.
    • La Charente est un axe de migration pour les poissons migrateurs. On peut notamment y pêcher l’Anguille et le Mulet. A noter la présence de Lamproies marines, de Flets et de Plies. Si les remontées de Saumons Atlantique, Truites de Mer et Grandes Aloses sont trop limitées aujourd’hui pour que leur pêche soit autorisée, le fleuve offre une excellente alternative à ne manquer sous aucun prétexte : la pêche de l’Alose Feinte que les charentais appellent communément « la Gâte ». De mi-avril à fin mai/début juin, ce poisson remonte le fleuve en rangs serrés pour s’y reproduire. Ici, sa pêche est une véritable tradition, voire une institution. Elle attire beaucoup de pêcheurs sur toute la vallée car la Charente est considérée comme étant « La Mecque » de la pêche de l’Alose Feinte. La grande majorité des pratiquants la recherche aux leurres à partir du 1er mai : la pêche se pratique à l’aide de jigs brillants de 15 à 20 g que l’on ramène plus ou moins vite afin de localiser la tenue des poissons dans la couche d’eau. Les modèles armés d’un hameçon simple sont à privilégier car ils sont moins traumatisants pour le poisson et limite les risques d’accrochages lorsque le leurre évolue au ras du fond. Quelques-uns la pêchent à la mouche dès mi-avril, avec des imitations spécifiquement conçues pour l’Alose que l’on peut monter soi-même ou bien acheter dans le commerce. Bien que l’on puisse la pêcher sur tout le cours du fleuve, un certain nombre de « spots » sont à privilégier de l’amont vers l’aval :
    • A Dompierre-sur-Charente, le bac à chaîne et le lieu-dit « Le Pas des Charettes » en rive droite ;
    • A Chaniers, le bac à chaîne en rive gauche et le site de La Baine. Respectez les réserves de pêche en vigueur au niveau des 2 ouvrages de La Baine (barrage et écluse);
    • Aux Gonds, l’embarcadère en rive gauche ;
    • A Saintes, les quais de la Place Bassompierre (centre-ville) en rive droite et le Port La Rousselle en rive gauche (Quai de l’Yser) ;
    • Les Lieux-dits Narcejac (commune de Saintes) et Saint-Thomas en rive gauche (accès limités) ;
    • A Saint-Vaize, le lieu-dit Port-la-Pierre en rive droite ;
    • A Port-d’Envaux, le site du Pré Valade et les quais du village en rive gauche ;
    • A Taillebourg, les quais en rive droite. Site réputé et très fréquenté ;
    • A Saint-Savinien et au Mung. Respectez les réserves de pêche en vigueur au niveau des 2 ouvrages de Saint-Savinien (barrage et clapet).
    • Le cadre urbain de la ville de Saintes, avec ses quais et son centre-ville, offre un parcours intéressant pour les adeptes du « street-fishing ». Chaque année depuis 2013, la Fédération y organise le concours annuel de street « Fish in Saintes ». Perches, Brochets et Sandres sont présents sur le parcours ainsi que de gros Chevesnes de 40 à 50 cm et plus mais il faudra se montrer habile et discret pour déjouer leur méfiance, après les avoir repéré à l’aide de lunettes polarisantes. Quelques Black-Bass se tiennent en face de la Place Bassompierre (Arc de Germanicus) en rive gauche. La plus-value du site : des bancs de Mulets de belle taille circulent en permanence au ras des quais. Ces poissons, très méfiants aussi, sont souvent « oubliés » alors qu’ils se battent formidablement bien au bout d’une ligne. On peut les pêcher simplement avec la traditionnelle cuiller à Mulet du commerce. Mais on peut aussi se lancer un défi en tentant de capturer de beaux poissons au micro-leurre souple et à vue ! Il faudra être très discret, utiliser une canne légère voire ultra-légère et choisir des modèles de leurres en forme d’insectes ou de vers imprégnés d’attractant. Privilégier de petites têtes plombées sachant que parfois il est nécessaire de pêcher en « weight less ». L’observation est primordiale pour piquer le poisson au bon moment. En effet, le Mulet recrache très vite le leurre et il faut souvent anticiper le ferrage à la vue du gobage. L’animation consiste à approcher le leurre près du poisson puis attirer son attention avec de petites vibrations et des tirées douces. Dans certains cas, un grattage lent sur le fond peut faire la différence.
    • En période estivale, un certain nombre de sites en bords de Charente sont très prisées par les familles tels que le communal de Chaniers avec son camping, son bac à chaîne et sa petite plage, le Moulin de la Baine à Chaniers, le communal de Dompierre-sur-Charente avec son camping et son bac à chaîne, l’aire de loisirs de Rouffiac, les Quais de Taillebourg avec sa guinguette, le site du Pré Valade à Port d’Envaux et l’île de La Grenouillette à Saint-Savinien.
    • Le site de La Baine à Chaniers est remarquable tant par sa configuration que par son intérêt halieutique. Le fleuve s’y subdivise en 4 bras (dont 3 principaux) formant un petit nœud hydraulique qui offre des parcours aux profils diversifiés et très intéressants à pêcher. D’amont en aval, le site se caractérise par la présence du Barrage de La Baine situé au début du bras Ouest qui est le lit principal du fleuve dénommé localement la « Vieille Charente », du Moulin de La Baine reconverti en restaurant sur le bras Est et de l’Ecluse de La Baine sur le bras central qui est un canal aménagé pour la navigation. La 4ème ramification est un petit bras de contournement du moulin. Le fleuve retrouve son cours unique à la sortie du site, après avoir récupéré les eaux des différents bras. Le courant peut fluctuer avec les marées par gros coefficients et les manœuvres du barrage. Réputé notamment pour sa richesse en carnassiers de toutes tailles, le site de la Baine est très prisé par les pêcheurs.

    NB : Respectez les réserves de pêche en vigueur au barrage et à l’écluse. En haute saison touristique, il est recommandé aux pêcheurs aimant la tranquillité d’éviter la petite zone de loisir (île de La Baine) à proximité immédiate du moulin/restaurant, entre le bras de l’écluse et le bras du moulin.              

    • Le site de Saint-Savinien se particularise par la division du fleuve en 2 bras qui, avant de se rejoindre près du Quai du Port, créent une île en forme de demi-lune d’une vingtaine d’hectares dénommée « Ile de La Grenouillette », et par la présence de 2 ouvrages : 1 barrage à vannes sur le 1er bras qui est un canal de dérivation et 1 clapet/seuil fixe sur le bras de contournement de l’Ile de La Grenouillette qui est le lit principal du fleuve, dénommé localement « la Vieille Charente ». Le courant fluctue sensiblement avec les marées et les manœuvres des 2 ouvrages. C’est un site très apprécié des pêcheurs : carpistes, pêcheurs au coup et amateurs de carnassiers.

    NB : Respectez les réserves de pêche en vigueur au barrage et au clapet/seuil fixe. En haute saison touristique, il est recommandé aux pêcheurs aimant la tranquillité de privilégier l’aube et le crépuscule près du port et sur l’Ile de la Grenouillette qui est une base de loisir très fréquentée.                     

    Les canaux rattachés à la Charente

    • Le Canal du Moussard ou Canal d’Amenée

    Classé en 2ème catégorie piscicole, c’est un cours d’eau long de 23 km pour environ 10 m de large. Il s’agit d’un ouvrage structurant pour la gestion de l’eau du fleuve Charente. Son fonctionnement est régi par un décret ministériel qui autorise le Conseil Départemental à prélever de l’eau douce sur le fleuve Charente depuis Crazannes jusqu’à Tonnay-Charente, en vue de réalimenter le marais de Rochefort. Sa gestion est confiée à l’Union des Marais de Charente-Maritime (UNIMA). Poissonneux et accessible, ce canal est riche en Sandres, Gardons, Brèmes, Carpes, Carassins et Anguilles.  

    • Le Canal (ou Chenal) de la Prairie de la Palue à Saintes

    Classé en 2ème catégorie piscicole du Domaine Public Fluvial, le Canal de la Prairie de la Palue est    une dérivation du Fleuve Charente. Long de 2,335 km pour une profondeur de 2 à 3 m, il offre un agréable parcours de pêche où la plupart des techniques sont praticables, notamment la pêche des poissons blancs au coup et la pêche des carnassiers tels que le Black-Bass, le Brochet et la Perche. Il s’écoule dans un espace naturel protégé et classé en zone Natura 2000. Cet espace forme un ensemble de 122 ha de prairies inondables situées à proximité immédiate du centre-ville de Saintes. Le Canal de la Prairie alimente une petite pièce d’eau très peu profonde dénommée localement « plan d’eau de la Palue », puis reprend son cours à la sortie du plan d’eau. La prise d’eau du canal se situe au niveau du lieu-dit « Saint-Sorlin », au sud-est de la ville de Saintes. Il rejoint le lit principal de la Charente aux portes du centre-ville de Saintes, près du jardin public et non loin de la passerelle piétonne.     

    Les affluents de la Charente

    Les principaux affluents du fleuve sont la Boutonne en rive droite ainsi que le Né, la Seugne et l'Arnoult en rive gauche. NB : Les vallées de la Boutonne et de la Seugne, au fort potentiel halieutique, font l’objet d’une description spécifique sur le site.

    • Le Né

    Long de 66 km et classé en 2 ème catégorie piscicole du Domaine Privé, il prend sa source à Voulgézac en Charente et arrose 28 communes au total. Au niveau de son cours moyen et inférieur, le Né est une rivière mitoyenne entre la Charente et la Charente-Maritime sur 18 km. Il traverse l'ouest de la Charente, puis passe en limite de la Charente-Maritime avant de rejoindre le fleuve Charente à Salignac-sur-Charente, près du lieu-dit le Port-du-Lys. En Charente-Maritime et de l’amont vers l’aval, le Né arrose 5 communes : Cierzac, Germignac, Saint-Martial-sur-le-Né, Celles et Salignac-sur-Charente. Le Né retrouve au fil des années ses qualités d’antan. L’entretien du lit, la gestion des débits et les récents aménagements piscicoles y sont pour beaucoup. A Celles, le parcours dit « de la Champforte », géré par l’AAPPMA La Gaule Jonzacaise, est une valeur sûre pour la pêche des carnassiers avec son système de boucle qui permet de pêcher pendant plus de 4 heures sur des secteurs variés. Ce parcours est indiqué pour les pêcheurs au lancer itinérants, adeptes de la pêche aux leurres. Le secteur de Germignac, plus accessible, est indiqué pour les amateurs de pêche au coup, de pêche du Brochet et de la Carpe à poste fixe. Chaque année, de très beaux Brochets frisant le mètre y sont capturés. Les grosses Carpes communes sont très courantes. Malgré les nombreuses écluses présentes sur son cours, certaines portions du Né sont accessibles pour pêcher en barque. Le grand pont de Celles, situé entre 2 empellements, est facilement navigable et riche en poissons. Avant de rejoindre la Charente à Salignac, le Né offre un parcours de qualité pour les amateurs de pêche à l’ultra léger et les moucheurs, avec des eaux peu profondes, des fonds composés de sables fins et de graviers ainsi qu’un dédale de petit bras et d’annexes sans ouvrages. De nombreuses espèces pêchables y sont présentes : Chevesnes, Perches, Black-Bass, Brochets, Mulets et des carpes jusqu’à 15 kilos.

    NB : A Coulonges et Celles, un parcours « Truites » a été aménagé par l’AAPPMA LA Gaule Jonzacaise sur le ruisseau Le Biget, un affluent du Né. Des lâchers réguliers y sont effectués en mars et avril.    

    • L’Arnoult

    Long de 40 km, il est un sous-affluent de la Charente via le Canal Charente-Seudre. L’Arnoult prend sa source à quelques kilomètres au sud-ouest de Saintes, sur la commune de Rétaud. Il est alimenté par plusieurs sources latérales dans son cours supérieur et ne prend son caractère d’écoulement permanent qu’en aval de Rétaud. Il arrose 15 communes dont les principales sont, d’amont vers l’aval, Varzay, Luchat, La Clisse, Corme-Royal, Soulignonne, Saint-Sulpice d’Arnoult, Pont l’Abbé d’Arnoult et Trizay. Tout au long de son cours supérieur et moyen, l’Arnoult traverse la région des collines Saintongeaises sur environ 30 km, jusqu’aux environs de Pont-l’Abbé-d’Arnoult. Sur cette partie, c’est un cours d’eau de petit gabarit (4 à 7 m) peuplé de petites espèces (Vairons, Goujons, Gardons, etc.), de Chevesnes, de Perches et d’Anguilles. On y trouve aussi quelques Brochets. A Luchat, La Clisse et Pont l’Abbé, des Truites arc-en-ciel sont introduites chaque année pour l’ouverture de la pêche de la Truite. Très souvent, cette partie de l’Arnoult n’est pas pêchable en été en raison du manque d’eau. A partir de Pont l’Abbé d’Arnoult, la rivière aborde une région de marais et son lit a été canalisé. Aussi le cours aval de l’Arnoult porte le nom de  « Canal de Pont-l’Abbé » avant de rejoindre le Canal Charente-Seudre en aval de Trizay. Sur cette partie, le gabarit du cours d’eau est un peu plus important (8 à 10 m de large) et les espèces pêchables y sont plus nombreuses : Ablettes, Goujons, Brèmes, Gardons, Chevesnes, Carpes, Carassins, Perches, Brochets, Sandres, Black-Bass, Anguilles, Ecrevisses de Louisiane et Flets.

    • Le Coran

    Long d’une dizaine de kilomètres pour 2 à 3 m de large, ce joli ruisseau est un affluent rive droite du fleuve Charente. Classé en 1ère catégorie piscicole du Domaine Privé, il prend sa source à Saint-Bris-des-Bois, arrose les villages de Saint-Césaire et Saint-Sauvant puis rejoint le fleuve entre les lieux-dits Chauveau (commune de Chaniers) et Orlac (commune de Dompierre/Charente). Alimenté par 3 affluents (les ruisseaux La Fontdouce, Le Millet et Le Pidou), il coule dans une vallée à l’environnement préservé et classée en zone Natura 2000. Le Coran se caractérise par un écoulement dynamique ainsi que par des eaux claires et fraîches, parsemées de plantes aquatiques en été. Très apprécié des pêcheurs de Truites au printemps notamment à l’ouverture, il est le ruisseau le plus fortement empoissonné du département et l’un des plus fréquentés : De mars à juin, 800 kg de Truites fario, Truites arc-en-ciel et Saumons de Fontaine y sont introduits chaque année de Saint-Bris-des-Bois jusqu’à sa confluence avec la Charente ! De mi-avril à mi-juin, des lâchers hebdomadaires sont effectués de Saint-Césaire à Saint-Sauvant. La partie la plus sauvage et la plus agréable à pêcher se situe de Saint-Bris-des-Bois jusqu’au pont de la RN 141 (Saint-Sauvant), avec notamment le fameux parcours de « La Roche à Pierrot » à Saint-Césaire près du Paléosite. En été et ce jusqu’à la fermeture de la Truite, le Coran reste très intéressant à pêcher aux appâts naturels ou au lancer ultra-léger : les poissons, plus méfiants et difficiles à prendre, y sont encore nombreux bien cachés sous les berges, sous les blocs et dans la végétation aquatique. De plus, les pêcheurs locaux y sont nettement moins nombreux qu’au printemps, ce qui ravira les amateurs de tranquillité adeptes d’une pêche fine et très technique en ruisseau encombré. Bien que son débit soit plus réduit l’été, il faut souligner que le Coran ne subit pas d’assecs.   

    • Le Bramerit

    Long de 24 km pour 2 à 4 m de large, ce beau ruisseau est un affluent rive droite du fleuve Charente. Classé en 1ère catégorie piscicole du Domaine Privé de sa source à Brizambourg jusqu’au pont de la          D 114 à Taillebourg, il rejoint le fleuve à Coulonge-sur-Charente. De l’amont vers l’aval, il passe par Ecoyeux, Saint-Hilaire-de-Villefranche, La Frédière, Grandjean, Taillebourg et Saint-Savinien. Il est alimenté par 2 principaux affluents : les ruisseaux de Fontvieille et le Sauvaget. Le cours aval du Bramerit est classé en zone Natura 2000. A l’instar du Coran, le Bramerit se caractérise par un écoulement plus ou moins dynamique ainsi que par des eaux claires et assez fraîches, parsemées de plantes aquatiques. Il est très apprécié des pêcheurs de Truites au printemps, de mars à juin. 400 kg de Truites fario, Truites arc-en-ciel et Saumons de Fontaine y sont introduits chaque année entre le pont du lieu-dit Chez Ferret à Saint-Savinien et le pont de la D 114 à Taillebourg. Ce secteur est un parcours « truites » fréquenté et empoissonné toutes les 15 jours. Des poissons sont également introduits dans la partie du ruisseau classée en 2ème catégorie piscicole, en aval du pont de la D 114. Le cours amont du ruisseau (Grandjean, La Frédière, St-Hilaire-de-Villefranche, Ecoyeux), qui a fait l’objet d’importants travaux de restauration et d’entretien étalés sur plusieurs années, n’est pas empoissonné en Truites d’élevage car il abrite une petite population de poissons natifs.

    • Le Bourru

    Long de 9 km pour 2 à 3 m de large, ce petit ruisseau est un affluent rive droite du fleuve Charente classé en 2ère catégorie piscicole du Domaine Privé sur tout son cours. Il prend sa source au lieu-dit Chez Thoreau, entre les communes de La Chapelle-des-Pots et Fontcouverte, et rejoint la Charente au lieu-dit La Font sur la commune de Chaniers, à proximité du Moulin de La Baine. Il est alimenté par un principal affluent : le ruisseau des Fontenelles à la Chapelle-des-Pots. Il se caractérise par un écoulement assez dynamique ainsi que par des eaux claires et assez fraîches, parsemées de plantes aquatiques. Empoissonné en Truites dans sa partie aval, entre les ponts de la N 141 et de la D 24, il est fréquenté par les pêcheurs à l’ouverture jusqu’à la fin du mois de mars. 

     

    NB : D’autres ruisseaux alimentent le fleuve Charente tels que la Rutelière (Annepont/Taillebourg), le Bruant (Saint-Porchaire), le Rochefollet (Saint-Vaize), l’Escambouille (Fontcouverte) ou le Charenton (Saint-Savinien). Essentiellement peuplés de petites espèces pêchables (notamment Vairons), d’Anguilles et de Chevesnes, leur intérêt halieutique est aujourd’hui limité.   

     

     

     

     

     

     

  • ATTENTION Nouveauté 2020 : Afin de favoriser la reproduction du brochet une fenêtre de capture a été définie par arrêté préfectoral. Vous ne pouvez consever que les brochets compris entre 60 et 80 cm et remettre à l'eau ceux situés en dessous et au dessus de ces tailles.

    • Carte de pêche obligatoire

    • 4 lignes autorisées

    • Pêche du carnassier ouverte du 1er mai au dernier dimanche de janvier

    Points réglementaires particuliers

    Réserves de pêche

    • Barrage de La Baine sur le fleuve Charente (communes de Courcoury et Chaniers) : 150 m en aval et 116 m en amont, ainsi que 31 m d’ouvrage. Total : 297 m
    • Ecluse de La Baine sur le fleuve Charente (commune de Chaniers) : 50 m en aval et 50 m en amont, ainsi que 89 m d’ouvrage. Total : 189 m
    • Barrage à vannes sur le fleuve Charente - secteur de Saint-Savinien/Le Mung : 450 m en aval et 50 m en amont, ainsi que 94 m d’ouvrage. Total : 594 m
    • Clapet et seuil fixe sur le fleuve Charente à Saint-Savinien : 80 m en aval et 50 m en amont, ainsi que 43 m d’ouvrage. Total : 173 m

    Uniquement pour les pêcheurs amateurs aux engins et filets :

    • Bac de Chaniers sur le fleuve Charente : 50 m en aval et 50 m en amont du bac.

    Pêche des carnassiers

    • Parcours « No-Kill Black-Bass » du Canal de la Prairie de la Palue à Saintes : Remise à l’eau obligatoire et permanente des Black-Bass sur toute la longueur du canal (2 335 m).

    Pêche de la Carpe de nuit

    Uniquement sur le fleuve Charente et sur les parcours suivants :

    • Chérac : Du lieu-dit Chez Landard jusqu’au pont de Brives-sur-Charente en rive droite. Longueur : 3 500 m.
    • Brives-sur-Charente : Du pont de Brives au point situé face au lieu-dit le Bas Bourg de Dompierre-sur-Charente en rive gauche. Longueur : 3 850 m.
    • Dompierre-sur-Charente : Du lieu-dit le Bas Bourg de Dompierre-sur-Charente jusqu’au lieu-dit Sainte-Marie en rive droite. Longueur : 3 450 m.
    • Saint-Sever-de-Saintonge : Du pont de chemin de fer de Beillant (amont de la D 134) jusqu’à la réserve amont du barrage de La Baine en rive gauche. Longueur : 1 150 m.
    • Chaniers : Du lieu-dit Chez Périneau jusqu’à l’ancien bac de Port Hublé en rive droite. Longueur : 2 100 m.
    • Courcoury : De part et d’autre du bac à chaîne de Chaniers (500 m en amont de celui-ci jusqu’au fossé) et en aval jusqu’au lieu-dit Chez Périneau en rive gauche. Longueur : 2 000 m.
    • Saintes-ville : Depuis le fossé situé face au lieu-dit Lucérat jusqu’au pont Bernard Palissy en rive droite. Longueur : 2 350 m.
    • Saintes-Courbiac : Du départ du chemin blanc en bordure de Charente au lieu-dit Courbiac jusqu’en face du Château de Bussac-sur-Charente en rive gauche. Longueur : 1 200 m.
    • Saint-Savinien/Le Mung : De la réserve du barrage de Saint-Savinien (D 18) en remontant en amont sur le canal de dérivation de la Charente en rive gauche. Longueur : 800 m.

    Pêche des poissons migrateurs.

    Pêche du Saumon Atlantique, de la Truite de Mer, de la Grande Alose et de l’Anguille argentée dite d’avalaison interdite.  

    Pêche aux Engins et Filets

    Canal du Moussard (ou Canal d’Amenée) : Engins et filets interdits (sauf balances à écrevisses) de Crazannes jusqu’au Pont Rouge de Tonnay-Charente, y compris sur le fossé de contre-ceinture de ce canal.

    Navigation

    Navigation interdite sur le Canal de la Prairie de la Palue à Saintes.

    • 9 cales de mises à l’eau disponibles à Salignac/Charente (Lieu-dit le Port-du-Lys en rive gauche), Rouffiac (rive gauche), Dompierre/Charente (rive droite), Chaniers (rive droite), Les Gonds (rive gauche), Saintes (Lieu-dit Courbiac en rive gauche), Port-d’Envaux (rive gauche), Taillebourg (rive droite) et Saint-Savinien (rive droite).

    CLIQUER ICI pour visualiser la carte des cales de mise à l'eau de la Charente

    • « Hébergement Pêche » : Gîte Vue sur la Charente à Fontcouverte.
    • Deux bacs permettent en été de traverser le fleuve à Dompierre/Charente et Chaniers ... une vraie curiosité à essayer absolument !
    • Le riche passé historique de la vallée et ses nombreux villages typiques de la campagne saintongeaise encourage aux excursions.
    • Présence de tourisme fluvial (Pénichettes, bateau croisière "Le Bernard Palissy").

     

  • panneau de la cale de Courbiacvue d la cale de Courbiac bis